Regnum Christi plus loin - Le frère George de La Cotardière à Rome

En cette année de la vie consacrée, nous vous invitons à suivre nos consacrées et pères légionnaires français qui ont été appelés à des apostolats variés à travers le monde. Voyagez avec nous chaque mois dans un pays différent pour y découvrir l’un(e) de nos « expatrié(e)s ». Le frère George de La Cotardière est séminariste en 3e année de philosophie à Rome.

Rome... la Ville Éternelle ! Chaque coin de rue que je traverse me fait voyager à travers le temps : le forum romain, les catacombes, le tombeau de saint Pierre, sans oublier le Colysée, symbole du sang versé par tant de martyrs, qui a été – et qui est encore – la semence des chrétiens. C’est ici à Rome, si près du Saint-Père et au cœur même de l’Église que j’ai la grâce de vivre depuis déjà deux ans.

Pour moi, Rome est une ville d’espérance, un véritable trampoline pour ma foi. Mis à part tous ces vieux vestiges si chargés d’histoire, j’y découvre une Église vivante dont le cœur encore tout brûlant palpite d’amour. En effet, quand je me promène dans les rues de Rome je croise des foules de pèlerins, des prêtres, des séminaristes, des religieux et des religieuses,... signes d’espérance pour le monde. Une très belle expérience a été par exemple lors de la canonisation des papes Jean-Paul II et Jean XXIII, ou même ces dernières semaines, le fait d’y rencontrer tant d’évêques et de cardinaux venus du monde entier pour le synode sur la famille. Ne nous lassons jamais de croire et d’espérer ; le Christ est celui qui guide notre bateau et malgré la tempête qui nous agite dans notre vie quotidienne, il nous rappelle sans cesse : « N’ayez pas peur, je suis avec vous jusqu’à la fin du monde ! ».

Mais Rome pour moi, c’est aussi et surtout le cœur de la Légion et du mouvement Regnum Christi. Ici au Centre d’Études Supérieures nous sommes près de 350 religieux. Quelle espérance pour l’Église ! Soyez patients, on arrive !

Évidemment, la vie à Rome c’est surtout les études ; le prêtre a besoin d’être bien formé intellectuellement afin de pouvoir guider les âmes sur le droit chemin, mais notre formation ne peut reposer que sur un pilier, et l’équilibre est une chose essentielle. En tant que futur prêtre, le plus important pour moi est ma relation avec le Seigneur et ma vie spirituelle prend donc une partie essentielle de ma journée : messe, chapelet, lecture spirituelle et temps de méditation personnelle tous les jours.
En plus de cela, et sans compter bien évidemment les abondants temps de classe et de travail intellectuel, j’aide dans la pastorale des jeunes auprès d’une paroisse qui se situe à environ 500 mètres du Vatican : catéchisme, activités et jeux avec les enfants et les familles, etc. Bref, une bonne bouffée d’air frais au milieu des études. Par ailleurs, beaucoup de mon temps est notamment dédié au chant, un aspect fondamental de la liturgie qui cherche à nous faire prendre conscience de la beauté et de la « magie » de la présence réelle de Dieu parmi nous.

Finalement, j’aimerais remercier tant de personnes qui tous les jours se sacrifient et nous soutiennent par le lien de la prière. Cette année je termine la philosophie et j’entamerai l’année prochaine le triennat des études de théologie, dernière ligne droite vers la prêtrise. Merci du fond du cœur pour vos prières et votre soutien, et continuez s’il vous plait à prier pour que nous ayons de saints prêtres. « Le sacerdoce, c’est l’amour du cœur de Jésus ! » (Curé d’Ars).