À qui vais-je comparer cette génération ? Elle ressemble à des gamins assis sur les places, qui en interpellent d’autres en disant : “Nous vous avons joué de la flûte, et vous n’avez pas dansé. Nous avons chanté des lamentations, et vous ne vous êtes pas frappé la poitrine.”
Jean Baptiste est venu, en effet ; il ne mange pas, il ne boit pas, et l’on dit : “C’est un possédé !”
Le Fils de l’homme est venu ; il mange et il boit, et l’on dit : “Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs.” Mais la sagesse de Dieu a été reconnue juste à travers ce qu’elle fait. »
Jésus, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle.
1. « Nous vous avons joué de la flûte, et vous n'avez pas dansé ». Jésus mange et boit, car c’est l’époux qui vient proclamer la bonne nouvelle du salut. Il est l’ami des publicains et des pécheurs, car il vient annoncer le temps de la miséricorde et de la réconciliation. Et il le fait en toute justice, car c’est lui-même qui, par sa Passion, nous rachète au prix de son sang. Ainsi, réjouissons-nous, car le Seigneur nous a sauvés de la mort et nous a faits fils de Dieu !
2. « Nous avons entonné des chants de deuil, et vous ne vous êtes pas frappé la poitrine ». Jean-Baptiste nous rappelle que nous avons notre part à faire, pour que la grâce de Jésus soit féconde en nous. Nous devons nous éloigner du péché et prendre le Christ au sérieux car « c'est à cause de nos fautes qu'il a été transpercé, c’est par nos péchés qu'il a été broyé. Le châtiment qui nous obtient la paix est tombé sur lui, et c'est par ses blessures que nous sommes guéris » (Isaïe, 53,5).
3. « Mais la sagesse de Dieu se révèle juste à travers ce qu'elle fait ». Est-ce que je ressemble à cette génération qui critique toujours les manières de faire du Seigneur ? Qui ne répond pas à ses invitations à la joie et au repentir ? Alors, Jésus nous dit par le prophète Isaïe dans la première lecture : « Je suis le Seigneur ton Dieu, qui te donne un enseignement salutaire, qui te guide sur le chemin où tu marches. Si tu avais été attentif à mes commandements, ta paix serait comme un fleuve, ta justice comme les flots de la mer ».