Comme il marchait le long de la mer de Galilée, il vit deux frères, Simon, appelé Pierre, et son frère André, qui jetaient leurs filets dans la mer ; car c’étaient des pêcheurs.
Jésus leur dit : « Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. »
Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent.
De là, il avança et il vit deux autres frères, Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans la barque avec leur père, en train de réparer leurs filets. Il les appela.
Aussitôt, laissant la barque et leur père, ils le suivirent.
Ô mon Dieu, je viens me mettre en ta présence. Je viens t’écouter, parler avec toi, le roi des rois et le seul Dieu. Parce que tu m’appelles. Parle, ô Seigneur, ton serviteur écoute. Je crois que tu es présent ici, à mes côtés ; augmente ma foi. J’espère en la vie éternelle ; je l’attends avec joie et impatience, car je sais que tu l’as préparée pour moi. Augmente mon espérance. Je t’aime par-dessus toute chose, mais donne-moi de t’aimer aujourd’hui un peu plus.
1. « Il les appela ». Contemplons Jésus qui marche au bord du lac. Il y a là des pêcheurs à l’œuvre, non loin de la rive. Tout à coup, Jésus crie d’une voix forte : « Venez derrière moi ». Les deux pêcheurs arrêtent leur pêche immédiatement, rejoignent le rivage et le suivent !
Nous sommes habitués à ce passage, et pourtant… quelle force devait-il y avoir dans cet appel de Jésus pour que Pierre et André le suivent subitement ! Seul un Dieu pouvait parler ainsi. L’Évangile nous dit plus loin : « Jésus parlait avec autorité ». Comme Dieu, qui se promenait chaque soir dans le jardin de l’Eden et appelait Adam et Ève pour passer un moment avec eux. Ainsi Jésus, Dieu fait homme, passe sur la terre et la transforme par sa voix, sa parole, qui ne retourne pas à lui sans avoir porté son fruit.
2. « Venez derrière moi, et je vous ferai pêcheurs d'hommes ». Que leur promet Jésus, pour qu’ils le suivent ? À Pierre et André : devenir pêcheurs d’hommes. Lancer les filets de jour et de nuit pour pêcher des âmes, ramener le plus de cœurs possibles au service du Royaume et de son Roi de gloire, le Christ. « Le Royaume des cieux est comparable à un filet que l’on a jeté dans la mer ». Être pêcheur d’homme, c’est se dépenser sans compter par amour pour le Christ : tout faire pourvu qu’au moins une seule âme soit séduite par l’amour de notre Roi. Mourir sur le champ de bataille, comme un simple soldat, après avoir combattu le bon combat et conquis de nombreuses personnes pour Jésus-Christ. À Jean et à Jacques, il ne promet rien. Il les appelle seulement. C’est la partie plus personnelle de la vie avec le Christ. Être avec lui, à ses pieds comme Marie, c’est l’essentiel pour un disciple. Est-ce que ces deux dimensions font partie intégrante de ma vie quotidienne ? Être avec Jésus, et l’annoncer ?
3. « Aussitôt, laissant leur barque et leur père, ils le suivirent ». Quelle attraction devait avoir Jésus pour que Jacques et Jean le suivent, et laissent leur père ! Quand cet homme, qu’ils avaient peut-être vu quelque fois auparavant en Galilée, s’approcha et leur parla, ils sentirent cette voix, la voix de Dieu, résonner au plus profond d’eux-mêmes. Cette voix si douce et si puissante fit frémir leur cœur : c’était la voix impérieuse et à en même temps amoureuse du Fils de Dieu. Jamais plus ils ne l’oublieraient. La voix de Dieu dans la vie de l’homme ne laisse pas indifférent. Mais est-ce que je l’écoute ? Est-ce que je la laisse toucher et subjuguer tout mon être ? Est-ce que je laisse tout pour le suivre ?