Le soir venu, ses disciples descendirent jusqu’à la mer. Ils s’embarquèrent pour gagner Capharnaüm, sur l’autre rive. C’était déjà les ténèbres, et Jésus n’avait pas encore rejoint les disciples. Un grand vent soufflait, et la mer était agitée.
Les disciples avaient ramé sur une distance de vingt-cinq ou trente stades (c’est-à-dire environ cinq mille mètres), lorsqu’ils virent Jésus qui marchait sur la mer et se rapprochait de la barque. Alors, ils furent saisis de peur.
Mais il leur dit : « C’est moi. N’ayez plus peur. »
Les disciples voulaient le prendre dans la barque ; aussitôt, la barque toucha terre là où ils se rendaient.
Comme il est bon, Seigneur, d’être avec toi ! Pourquoi ne le fais-je pas plus souvent ? En toi je trouve tout ce que je cherche, tout ce dont j’en ai besoin. Je viens avec les mains vides, comme un pauvre qui n’a rien à offrir ; je ne peux que recevoir. Je veux ouvrir mon cœur à ce que tu as à me donner aujourd’hui. Je te loue et te rends grâce pour toutes les merveilles que tu accomplis dans ma vie. Aide-moi à te dédier complètement ce moment de prière.
1. La tempête dans nos vies. Nous avons tous sûrement vécu ou nous traversons maintenant un moment de tempête dans notre vie. Nous pouvons reconnaître ces moments grâce à une ou plusieurs phrases du passage de l’Évangile : « C’était déjà les ténèbres » : nous ne voyons pas clair, nous avons peur de ce qui peut nous attendre ; « Jésus n’avait pas encore rejoint les disciples » : Dieu semble loin, apparemment il nous a oubliés, nous ne le sentons pas ; « la mer était agitée » : nos pensées et sentiments vont dans tous les sens ; « les disciples avaient ramé » : nous avons déjà essayé beaucoup des choses sans aucun résultat.
Mais l’Évangile nous dit aussi que les disciples allaient à Capharnaüm. La traversée de la mer avait un but, c’était pour se rendre d’un lieu à un autre. Dans nos vies, c’est la même chose : les moments de tempête nous amènent quelque part. Nous avons besoin de prendre conscience de cela pour toujours garder la foi et la confiance.
2. Jésus marche sur la mer. En marchant sur les eaux, Jésus nous montre son pouvoir sur les choses créées. Il est au-dessus de la tempête, Il est plus grand, plus puissant, il tient entre ses mains le déroulement de l’histoire et de notre histoire. Ce mot « sur » doit nous remplir d’une grande paix.
C’est pourquoi il nous invite à n’avoir plus peur. Il le fait constamment et nous trouvons ces paroles tout au long de l’Évangile : au moment de l’annonce de l’ange à Marie (Lc 1, 30) ; lorsque les anges annoncent aux bergers la naissance du Sauveur (Lc 2, 10) ; lorsque Jésus appelle Pierre à le suivre après la pêche miraculeuse (Lc 5, 10) ; lorsqu’il guérit la femme atteinte d’hémorragie et ressuscite la fille de Jaïre (Mc 5, 36) ; plusieurs fois pendant le discours de la dernière cène (Jn 14, 1-16, 33) ; le matin de Pâques aux femmes (Mt 28).
La peur ne vient jamais de Dieu ; notre Dieu est un Dieu d’amour et de confiance.
3. Vouloir prendre Jésus dans sa barque. Au moment où Jésus monte dans la barque, celle-ci touche terre. C’est un signe pour nous dire que lorsque nous invitons Jésus à entrer dans nos vies, nous trouvons le calme. En fait le but de notre vie, c’est la communion avec lui. Une fois que nous avons sa présence en nos cœurs, tout est calme et reprend son sens.