« Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir, mais accomplir. Amen, je vous le dis : Avant que le ciel et la terre disparaissent, pas un seul iota, pas un seul trait ne disparaîtra de la Loi jusqu’à ce que tout se réalise.
Donc, celui qui rejettera un seul de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire ainsi, sera déclaré le plus petit dans le royaume des Cieux. Mais celui qui les observera et les enseignera, celui-là sera déclaré grand dans le royaume des Cieux ».
Jésus, je crois que tu es là. Merci. Je t’aime.
1. Le drame.
Jésus dit à mon âme : lors du péché originel, Philothée, vos premiers pères ont douté de notre amour créateur. Ils ont voulu être plus heureux sans dépendre d’un Dieu. En croyant au mensonge du Diable, ils ont voulu connaître le bien et le mal. Malheureusement, c’est bien le contraire qui est arrivé, ils se sont retrouvés « errants comme des brebis, chacun suivait son propre chemin » (Is 53, 6) parce que notre amour a cessé de réchauffer leur cœur et notre sagesse d’illuminer leur intelligence.
2. « Ne pensez pas que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes » (Mt 5, 17).
Cependant, « une femme peut-elle oublier son nourrisson, ne plus avoir de tendresse pour le fils de ses entrailles ? Même si elle l’oubliait, moi, je ne t’oublierai pas » (Is 49, 15). « Oui, j’ai aimé Israël dès son enfance […] c’est moi qui lui apprenais à marcher, en le soutenant de mes bras […] je le guidais avec humanité, par des liens d’amour » (Os 11, 1-4). C’est par la loi et les prophètes que j’illuminais à nouveau son intelligence pour lui montrer le droit chemin.
3. « Celui qui les observera et les enseignera, celui-là sera déclaré grand dans le royaume des Cieux » (Mt 5, 19).
« Maintenant, Israël, écoute les décrets et les ordonnances que je vous enseigne pour que vous les mettiez en pratique. Ainsi vous vivrez » (Dt 4, 1). C’est moi qui t’ai tissé dans le sein de ta mère (Ps 138, 13), je sais bien de quoi tu es faite et ce dont tu as besoin. Aies donc confiance en ma loi, Philothée. D’autre part, il ne suffit pas de la connaître, il faut la mettre en pratique. Mais je suis là pour t’aider car seulement l’amour que je peux redonner à ton cœur te permettra de l’observer comme il convient.