Jésus, sortant de Capharnaüm, vit un homme, du nom de Matthieu, assis à son bureau de publicain (collecteur d'impôts). Il lui dit : « Suis-moi. » L'homme se leva et le suivit.
Comme Jésus était à table à la maison, voici que beaucoup de publicains et de pécheurs vinrent prendre place avec lui et ses disciples.
Voyant cela, les pharisiens disaient aux disciples : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs ? »
Jésus, qui avait entendu, déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Allez apprendre ce que veut dire cette parole : C'est la miséricorde que je désire, et non les sacrifices. Car je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs. »
Seigneur, je crois que tu es présent en moi. Permets que je sente ta présence en mon cœur et en mon âme. Je veux vivre ce jour près de toi et tout voir par le prisme de la foi. Je veux placer ma confiance en toi. Tu vas me donner toutes les grâces dont j’ai besoin aujourd’hui. Je n’ai qu’à le demander. Je veux t’aimer de tout mon cœur, en me donnant à tous ceux que je rencontre afin de leur communiquer ton amour pour eux. Marie, accompagne-moi dans cette méditation et intercède pour moi, afin que Dieu me donne ce dont j’ai besoin pour mieux suivre le Christ et pour être apôtre de ton Royaume.
1. Dieu aime le pécheur. Matthieu professait le métier de collecteur d’impôts, ce qui le classait automatiquement parmi les pécheurs. Il collaborait avec les occupants Romains pour opprimer le peuple Juif ; pour cette raison il était condamné, du moins par les hommes. Mais Dieu voit le cœur de chacun et y trouve ce qui est bon. Car il y a du bon en chacun puisque nous sommes tous créés à l’image et à la ressemblance de Dieu. Soyons reconnaissants envers Dieu qui fait la distinction entre le pécheur et le péché, contrairement à nos jugements humains qui assimilent le pécheur au péché et le condamnent. Suis-je prompt à condamner les autres, ou bien est-ce que je prie pour leur conversion ?
2. Dieu rejette l’orgueilleux. Il existe un groupe de pécheurs que Dieu a du mal à toucher, c’est celui des orgueilleux et pharisaïques. Ils ne ressentent aucun besoin de Dieu. Même s’ils donnent l’impression de suivre méticuleusement la Loi à la lettre, leur cœur est froid et détourné de Dieu. Toute leur perfection se tourne vers leur satisfaction personnelle. S’il y a un péché qui s’oppose diamétralement à Dieu, c’est bien celui de l’égoïsme car Dieu est amour, charité, don de soi. Les « pharisaïques » sont tout à fait égoïstes. La seule façon de sortir de ce trou noir se trouve dans la pratique de la charité, car seul celui qui aime son prochain peut déclarer qu’il aime vraiment Dieu.
3. Je suis un pauvre pécheur. Combien de fois est-ce que je reconnais ma faiblesse et mon péché ? Comme Saint Paul je me trouve faire des péchés que je réprouve complètement. La conscience de notre fragilité et de nos péchés est saine pour notre vie spirituelle car cela nous rappelle que nous avons besoin de la grâce de Dieu. Tant de livres ont été écrits sur l’autosuffisance qu’on arrive à croire qu’on peut être tout à fait indépendant, qu’on peut suffire à soi-même. Mais dans la vie spirituelle rien n’est plus bénéfique que de reconnaître notre indigence et notre profond besoin de la grâce de Dieu.