Toute la journée, Jésus avait parlé à la foule en paraboles. Le soir venu, il dit à ses disciples : « Passons sur l’autre rive. » Quittant la foule, ils emmènent Jésus dans la barque, comme il était ; et d’autres barques le suivaient. Survient une violente tempête. Les vagues se jetaient sur la barque, si bien que déjà elle se remplissait d’eau. Lui dormait sur le coussin à l’arrière. Ses compagnons le réveillent et lui crient : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? » Réveillé, il interpelle le vent avec vivacité et dit à la mer : « Silence, tais toi ! » Le vent tomba, et il se fit un grand calme. Jésus leur dit : « Pourquoi avoir peur ? Comment se fait-il que vous n’ayez pas la foi ? » Saisis d’une grande crainte, ils se disaient entre eux : « Qui est-il donc, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? »
Prière d’introduction Seigneur, je crois que tu es dans ma barque mais je veux une foi plus profonde. J’ai confiance, tu me conduiras à bon port, tout pécheur que je suis. Je t’aime parce que je reconnais que tu m’accompagnes toujours dans cette vie.
Demande Seigneur, apprends-moi la confiance !
1. Quand nous traverserons sur l’autre rive. Nous savons que nous ne serons pas toujours ici. Il y a une autre rive où se trouve notre port d’attache. Le Christ est venu nous rappeler cela et nous en indiquer le chemin. Est-ce que je prends le Christ à mon bord et est-ce que je le laisse m’indiquer ce que je dois faire dans ma vie ? Ou est-ce que je fais marche arrière en n’acceptant pas d’aller plus avant, dans des eaux plus profondes, avec lui ?
2. Maître, nous périssons ! Le Christ permet parfois que ma barque soit engagée dans des difficultés ardues à surmonter. Le fait qu’il soit à mon bord ne signifie pas que tout se passera paisiblement. Il nous faut découvrir qu’il travaille au milieu des difficultés et il nous faut nous demander ce qu’il veut nous enseigner par là. En m’approchant de lui au milieu des épreuves, je pourrai ressentir que sa grâce est à l’œuvre. Mais souvent, ma confiance en lui faiblit quand les choses vont mal (quand le vent souffle trop fort). Je n’ai pas encore compris que « tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu » (Romains 8, 28).
3. Maître du vent et de la mer. Gardons bien en mémoire qu’à la fin le Christ vaincra. Il permet des difficultés pour que je m’abandonne plus complètement à lui. Quand la vie m’apporte des blessures, quand elle n’a plus de sens, il faut que s’affermisse ma foi en celui qui a vaincu la mort et le péché. C’est lui qui écrira le dernier chapitre de ma vie. Il me conduira en sécurité au port tranquille. Je peux affermir ma foi en lui aujourd’hui, en gardant les yeux fixés sur sa présence et ses promesses. Je peux renouveler ma confiance en ce qu’il ne laissera pas mes prières sans réponse. Il y répondra, à son heure, avec une puissance et une efficacité bien au-delà de ce que je pourrais espérer. En continuant à voguer sur cette mer agitée au milieu de la tempête, je lui remets le contrôle entier de ma destinée. Je ne peux pas être en des mains plus sûres.
Dialogue avec le Christ Seigneur, je sais que tu veux affermir ma foi, alors envoie-moi les difficultés qui me feront comprendre qu’hormis toi, je n’ai personne vers qui me tourner. Aide-moi à tirer profit des problèmes rencontrés dans ma vie pour m’abandonner plus complètement à toi. Je veux apprendre à te faire confiance, toi le vrai Seigneur de ma vie. Conduis-moi à ce havre de paix.
Résolution Je regarderai de près les plus grandes difficultés de ma vie, celles où il me faut avoir encore plus confiance en Dieu.