Des gens présentaient à Jésus des enfants pour qu’il pose la main sur eux ; mais les disciples les écartèrent vivement. Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit : « Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent.
Amen, je vous le dis : celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas. » Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains.
Je viens vers toi, Jésus. Comme l'argile se laisse faire entre les mains du potier, ainsi mon âme se laisse faire, ainsi mon cœur te cherche, toi mon Dieu.
1. M’insérer dans la scène.
Jésus, je me joins à ces enfants que tu veux bénir et embrasser. Je veux moi aussi m’approcher de toi, répondre à ton invitation. Cependant, je ne me sens pas digne. Je me sens « trop grand » parmi eux, un peu ridicule ! Que vont dire les gens ? J’en vois quelques-uns se surprendre, se moquer, me regarder de travers. D’ailleurs, ils pensent de même des enfants qui étaient considérés comme des « inutiles » en ce temps. Je suis identifié à eux maintenant que je suis au milieu d’eux. Je pourrai me ranger du côté des adultes et prendre un air important, sérieux, intelligent mais je préfère rester avec les petits enfants. Ils m’entraînent vers toi, sans peur, sans complications, sans grands discours. Au contraire, ils sourient, rient, me prennent la main.
2. Les enfants.
Qu’ont donc les enfants pour que tu nous dises : « C'est à leurs pareils qu'appartient le Royaume de Dieu » ? Je pense à ces scènes quotidiennes dans la rue, le métro où l’on surprend des personnes, de tout âge et de toute condition, sourire de manière béate à ces bébés dormant dans les landaus ou gazouillant dans les bras de leurs parents. Les enfants attirent, peut-être parce qu’ils demandent notre amour et nous donnent le leur de manière si naturelle et spontanée souvent, sans s’arrêter à notre apparence, à notre passé, à nos idées. Aimer de tout son cœur et se laisser aimer sans imposer de barrière est un désir profond du cœur humain. Les enfants ont aussi confiance sans limite en leurs parents « qui peuvent tout », ils reçoivent tout d’eux, et croient toute parole sortie de leur bouche ! Foi, espérance, amour, vertus théologales qui rendent présent le Royaume de Dieu en ceux qui l’accueillent.
3. « Il les embrassa et les bénit en leur imposant les mains ».
Seigneur, tu viens vers moi, m’embrasse, impose tes mains sur moi, comme tu l’as fait tant de fois pour guérir physiquement, spirituellement ceux qui s’approchent de toi avec foi. Je me laisse faire. Viens guérir en moi ce qui est blessé. Viens apporter ta paix. Viens me donner la confiance d’être aimé, infiniment, comme un enfant chéri par son papa.