En ces jours-là, après une pareille détresse, le soleil s’obscurcira et la lune ne donnera plus sa clarté ; les étoiles tomberont du ciel, et les puissances célestes seront ébranlées.
Alors on verra le Fils de l’homme venir dans les nuées avec grande puissance et avec gloire.
Il enverra les anges pour rassembler les élus des quatre coins du monde, depuis l’extrémité de la terre jusqu’à l’extrémité du ciel.
Laissez-vous instruire par la comparaison du figuier : dès que ses branches deviennent tendres et que sortent les feuilles, vous savez que l’été est proche.
De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le Fils de l’homme est proche, à votre porte.
Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas avant que tout cela n’arrive.
Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas.
Quant à ce jour et à cette heure-là, nul ne les connaît, pas même les anges dans le ciel, pas même le Fils, mais seulement le Père.
Jésus, je viens vers toi en ce jour. Je veux avoir un moment pour te découvrir vivant dans ma propre vie et pour ne pas perdre de vue qu’après il y a la vie éternelle dans laquelle tu montres ta gloire et ta plénitude.
1. Jésus nous parle du futur : la parousie. Ce récit de la deuxième venue du Christ est entouré des caractéristiques qu’on trouve dans la littérature prophétique et apocalyptique. Il s’agit d’une « commotion cosmique » : « En ces jours-là, après une grande détresse, le soleil s’obscurcira et la lune ne donnera plus sa clarté ; les étoiles tomberont du ciel, et les puissances célestes seront ébranlées (…) » qui est utilisée pour introduire les interventions de Dieu qui provoquent des grands changements dans l’histoire : « (…) Alors on verra le Fils de l’homme venir dans les nuées avec grande puissance et avec gloire. Il enverra les anges pour rassembler les élus des quatre coins du monde, depuis l’extrémité de la terre jusqu’à l’extrémité du ciel ». Il s’agit du moment où le Christ reviendra dans la gloire. Le jour où tout le peuple de Dieu sera rassemblé et fera l’expérience d’une joie profonde et éternelle. Il s’agit de la grande promesse de Dieu qui a soutenu les chrétiens tout au long de l’histoire et qui nous donne une grande espérance pour le futur.
2. Jésus nous parle au présent : le discernement. Après avoir parlé de sa deuxième venue et leur avoir donné de l’espérance, Jésus invite ses disciples à vivre avec attention et vigilance. Pour cela, il utilise des images simples, comme celle du figuier. « Laissez-vous instruire par la comparaison du figuier : dès que ses branches deviennent tendres et que sortent les feuilles, vous savez que l’été est proche. De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le Fils de l’homme est proche, à votre porte ».
Voici une façon de démontrer que le plus important n’est pas de nourrir une passivité conformiste, pleine de peurs, en attendant la fin du monde ou le jugement final. Il veut les inviter à discerner les signes des temps, à découvrir sa présence dans tous les moments de la vie et à les aider à construire le Royaume de Dieu dans le présent.
Avec ce récit Jésus nous invite à vivre en plénitude le temps présent et attendre la parousie avec espérance. Nous ne devons pas nous préoccuper du jour et de l’heure mais plutôt de le trouver maintenant, dans notre vie de tous les jours. Jésus est ressuscité et il habite au milieu de nous. Nous ne sommes pas entrain d’attendre qu’il revienne parce qu’en réalité il n’est jamais parti. Ce que nous attendons c’est sa venue dans la gloire, soit l’entrée du Royaume dans l’histoire et dans toute la création. Nous sommes donc invités à annoncer par notre vie ce qu’il a annoncé : la bonne nouvelle du Royaume de Dieu.