Jésus était dans une ville quand survint un homme couvert de lèpre ; voyant Jésus, il tomba face contre terre et le supplia : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. »
Jésus étendit la main et le toucha en disant : « Je le veux, sois purifié. » À l’instant même, la lèpre le quitta.
Alors Jésus lui ordonna de ne le dire à personne : « Va plutôt te montrer au prêtre et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit ; ce sera pour tous un témoignage. »
De plus en plus, on parlait de Jésus. De grandes foules accouraient pour l’entendre et se faire guérir de leurs maladies.
Mais lui se retirait dans les endroits déserts, et il priait.
Ô mon Dieu ! Seigneur Jésus ! Je crois en toi. Je crois en toi de tout mon être. Je crois que tu es vraiment présent dans mon cœur, que tu m’entends et que tu as aussi quelque chose à me dire. Je veux une rencontre avec toi au plus profond de mon âme. Peu importe où je suis : dans le métro, chez moi, à l’église. Je peux toujours te trouver dans le sanctuaire de mon cœur. J’ai tellement soif de toi, Seigneur, de ton amour, de ta miséricorde, de ta présence. Et je sais que toi aussi, tu as soif de moi. C’est toi qui m’as invité à cette rencontre, c’est toi qui as fait le premier pas vers moi. Merci Jésus ! Merci de ton amour, de ta bonté, de ta tendresse.
1. « Jésus était dans une ville quand survint un homme couvert de lèpre ». A ton époque, Jésus, la lèpre était considérée comme un châtiment à cause d’un péché commis. Dans le livre du Lévitique (chap. 13), la loi de Moïse décrit tout le processus pour identifier la lèpre. Si un homme avait une tache sur la peau, il devait aller se présenter au prêtre. Le prêtre l’examinait et s’il s’agissait de la lèpre, le malade devait se déchirer les vêtements, se mettre les cheveux en désordre, se couvrir le visage et crier « Impur ! Impur ! ». Puis il devait habiter à l’écart, en dehors de la société. En plus des souffrances physiques propres à cette maladie, l’homme expérimentait un rejet de la part de Dieu et de la communauté. Il était déclaré impur. Il devait vivre hors du village.
Et le lépreux qu’on voit dans ce passage était, Jésus, couvert de lèpre.
2. « Si tu le veux, tu peux me purifier ». Malgré sa condition, malgré l’interdiction que la loi imposait de s’approcher des gens, cet homme vient à toi. Quel courage ! Quelle foi et quelle humilité, Seigneur ! Il ne te réclame rien, il ne t’oblige pas à le guérir, il te dit « Si tu le veux ». Il semble aller en avant et faire siennes les paroles du Notre Père : « Que ta volonté soit faite ». Il te fait confiance et se remet entre tes mains.
3. « Jésus étendit la main et le toucha ». Il était interdit de toucher un lépreux, vu le risque de contagion. Mais toi, Jésus, tu n’as pas peur de la maladie, de l’aspect de cet homme, du péché. Tu n’as pas peur de t’approcher de ses plaies et de les toucher pour les guérir. En guérissant cet homme, tu lui as rendu la santé mais aussi tu lui as rendu sa dignité.
Maintenant il peut rentrer dans la ville, rejoindre sa famille, reprendre sa vie. Il n’est plus « l’impur ». Maintenant il peut être vraiment lui-même.