L'an quinze du règne de l'empereur Tibère, Ponce Pilate étant gouverneur de la Judée, Hérode prince de Galilée, son frère Philippe prince du pays d'Iturée et de Traconitide, Lysanias prince d'Abilène, les grands prêtres étant Anne et Caïphe, la parole de Dieu fut adressée dans le désert à Jean, fils de Zacharie.
Il parcourut toute la région du Jourdain ; il proclamait un baptême de conversion pour le pardon des péchés, comme il est écrit dans le livre du prophète Isaïe : À travers le désert, une voix crie : Préparez le chemin du Seigneur, aplanissez sa route.
Tout ravin sera comblé, toute montagne et toute colline seront abaissées ; les passages tortueux deviendront droits, les routes déformées seront aplanies ; et tout homme verra le salut de Dieu.
Jérusalem est en fête, le salut approche ! A l’occasion de ce deuxième dimanche de l’Avent, unissons-nous à son cri de joie : « Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous : nous étions en grande fête ! ».
1. Le temps de l’Avent nous rappelle le message essentiel sur la venue du Christ : c’est lui qui vient nous sauver. Dans la première lecture (Baruc 5, 1), on lit : « Ils se réjouissent parce que Dieu se souvient », « tu les avais vu partir (…) et Dieu te les ramène », « Car Dieu a décidé », « car Dieu conduira ». Dans la deuxième lecture (Phil 1, 4) : « et puisque Dieu a si bien commencé en vous son travail, je suis persuadé qu’il le continuera ». Dieu vient chercher l’homme, pour le ramener dans son chemin de joie et de plénitude ! Laissons-nous trouver par Dieu, dans ce temps de l’Avent.
Il vient sauver chaque homme. L’homme du temps de l’Incarnation, l’homme d’avant son Incarnation et l’homme de tous les temps. Il vient me sauver, moi aussi.
2. Il vient et il ne demande pas à ce que l’homme se sauve par sa propre force et grâce à ses propres démarches. Les lectures permettent de bien accentuer que ce qui est important c’est le fait qu’il vient, c’est lui qui aplanit, qui permet que le chemin soit moins hasardeux, sans montagnes ni vallées. Ce chemin aplani permet à Israël de voir au loin et d’être guidé par la justice et la miséricorde de Dieu.
« Ainsi dans la droiture, vous marcherez sans trébucher vers le jour du Christ », nous dit la deuxième lecture. Ceci ne nous rappelle-t-il pas la petite voie de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus ? C’est lui qui vient nous prendre pour nous élever jusqu’à lui !