Après leur première mission, les Apôtres se réunissent auprès de Jésus, et lui rapportent tout ce qu'ils ont fait et enseigné.
Il leur dit : « Venez à l'écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu. » De fait, les arrivants et les partants étaient si nombreux qu'on n'avait même pas le temps de manger.
Ils partirent donc dans la barque pour un endroit désert, à l'écart.
Les gens les virent s'éloigner, et beaucoup les reconnurent. Alors, à pied, de toutes les villes, ils coururent là-bas et arrivèrent avant eux.
En débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de pitié envers eux, parce qu'ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les instruire longuement.
Marie, notre mère, Toi qui connais si bien Jésus, ton fils, mène-moi à Lui !
1. Jésus est saisi de pitié envers la foule, car il les voit comme des brebis sans berger. Il désire qu’aucun d’eux ne se perde. Il est bien conscient qu’ Il est venu pour chacun d’eux. Il est le berger qui va donner sa vie pour ses brebis. Celui qui est venu non pour les justes mais pour les pécheurs. Ils ne le savent pas. Ils ne Le connaissent pas. Contemplons ce cœur brûlant d’amour. Dieu ne savait plus que faire pour que nous comprenions qu’il nous aime et combien il nous aime, alors Dieu s’est fait homme ! Quel miracle ! Quel abaissement ! De quoi notre Dieu n’a-t-il pas été capable pour nous ! Le berger devient même agneau, à notre place, sur l’autel du sacrifice, alors que c’était à l’homme, à nous, de réparer l’offense faite à Dieu.
2. Jésus dit à ses apôtres : « Reposez-vous un peu ». Mais lui il se mit à les instruire longuement. Il n’a pas de repos, pas d’endroit où reposer sa tête. Il passe ses journées avec les apôtres, avec ses disciples, quand il n’est pas accaparé par la foule, et de longs moments la nuit en prière. Jésus est don. Il se donne sans arrêt et sans compter, jusqu’à se donner lui-même en nourriture. « Ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu’au bout » (Jn 13, 1).
3. Tous vont à Jésus. Les multitudes sont attirées par le Christ, par ce Nazaréen qui parle avec autorité. Mais est-ce seulement à cause d’une doctrine originale ou d’un talent d’orateur? Tous ceux qui s’approchaient de lui étaient frappés par quelque chose de plus. Imaginons le regard que le Christ portait sur chaque personne, sur nous, sur moi. Un jour, Jésus reprocha à Sainte Sœur Faustine de ne pas croire en sa bonté, tant elle est immense. Seigneur comment est ton cœur? Suis-je assez proche de toi pour toucher ta bonté débordante ? Nous avons besoin de certitudes, de convictions suffisamment solides pour qu’elles nous soutiennent, nous orientent. Or Il désire être notre vie, notre force, notre soutien, notre assurance. Accrochons-nous à Lui, à sa bonté, à sa miséricorde!