Après la traversée, abordant à Génésareth, ils accostèrent. Ils sortirent de la barque, et aussitôt les gens reconnurent Jésus : ils parcoururent toute la région, et se mirent à apporter les malades sur des brancards là où l’on apprenait que Jésus se trouvait.
Et dans tous les endroits où il se rendait, dans les villages, les villes ou les campagnes, on déposait les infirmes sur les places. Ils le suppliaient de leur laisser toucher ne serait-ce que la frange de son manteau. Et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés.
Je me dispose à entrer en dialogue avec mon Dieu. Je me remets entre ses mains. Je lui donne le temps que j’ai décidé de prendre pour cette prière. Je dispose mon corps et mon âme à recevoir de lui le don de la prière.
1. Quel beau passage que celui d’aujourd’hui ! On voit comment Jésus va vers les hommes et comment les hommes viennent à lui, comment ils le cherchent. Jésus parcourt toute la région. Il se fait accessible, il va vers l’homme en se faisant présent sur les routes, sur les chemins, dans les villes, les villages ou les campagnes. Jésus vient à nous. En es-tu conscient ? Où le retrouves-tu le plus souvent ? Sur quel chemin ? Sur quelle route ? À quel endroit ? Jésus passe ; et il passe toujours, car il veut vivre avec nous chaque instant de notre vie ! Si nous savions combien il vit attentif à nous, à nos mouvements, à nos besoins !
2. Les hommes du temps de Jésus le cherchent et se mettent sur son chemin. Comment sont ces hommes ? Il est beau de voir leur décision d’aller à la rencontre de Jésus. Regardons les actions concrètes qu’ils accomplissent afin de mieux apercevoir les désirs de leur cœur. Tout d’abord, ils se mettent eux-mêmes sur le chemin de Jésus. Mais, en plus, ils ne sont pas seuls ; ils portent les malades sur leur brancard, ils déposent les infirmes sur le chemin de Jésus, et ils viennent de partout pour cela ! Et finalement nous dit l’Évangile, ils cherchent, ils demandent de pouvoir le toucher. Tout ceci nous parle de leur grande foi en Jésus, Fils de Dieu, Fils de David, Jésus Sauveur. Et moi comment je m’approche de Jésus ? Timidement ? En disant « si tu veux Seigneur » ? Ou bien je m’interpose sur son chemin, lui demande et étire mon bras pour le toucher ? Est-ce que je mets toute ma personne en chemin, ai-je en moi un profond désir de rencontrer le Seigneur et de lui demander ce dont mon âme a besoin, ou ce dont les personnes autour de moi ont besoin ? Ce désir est-il suffisamment grand pour implorer sa guérison, pour implorer sa miséricorde ? Qui pourrait dire ne pas avoir besoin de l’amour de Dieu ? Si c’est lui qui nous fait vivre !