Après la traversée, abordant à Génésareth, ils accostèrent. Ils sortirent de la barque, et aussitôt les gens reconnurent Jésus : ils parcoururent toute la région, et se mirent à apporter les malades sur des brancards là où l’on apprenait que Jésus se trouvait. Et dans tous les endroits où il se rendait, dans les villages, les villes ou les campagnes, on déposait les infirmes sur les places. Ils le suppliaient de leur laisser toucher ne serait-ce que la frange de son manteau. Et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés.
Ne permets pas, Seigneur, que je me sépare de toi. Je veux te connaître davantage, Seigneur, durant cette méditation pour mieux t’aimer et t’imiter. Augmente en moi la foi.
1. « Et aussitôt les gens reconnurent Jésus ».
À l’époque, il n’y avait pas les moyens de communication d’aujourd’hui. Jésus n’avait ni téléphone portable, ni Google agenda, ni Facebook, ni Instagram, ni Snapchat et pourtant les gens l’ont reconnu aussitôt. Comment pouvaient-ils donc le reconnaître s’ils ne l’avaient jamais vu ? Parce que le saint, l’homme qui se donne sans rien chercher en retour n’a pas besoin de followers ou de likes pour être reconnu. Jésus-Christ déplaçait des milliers de personnes sans dépenser un seul denier, sans aucune campagne publicitaire. Il se donnait totalement comme le curé d’Ars ou sainte Mère Teresa. Il guérissait tous les malades. Et les gens parcouraient des kilomètres pour chercher le Seigneur. Ils ne l’avaient certes jamais vu mais pourtant l’évangéliste nous précise qu’« aussitôt les gens reconnurent Jésus ».
Je ne t’ai jamais vu, Seigneur, mais je sais par la foi que tu es réellement présent dans l’Eucharistie. De nombreux miracles eucharistiques me le confirment et tant de témoignages me l’attestent avec force, alors pourquoi ne pas te reconnaître aussitôt comme ces gens de Génésareth lorsque je m’approche de ta présence réelle dans l’Eucharistie ? Seigneur, augmente ma foi ! Même si je ne t’ai jamais vu en chair et en os, je veux te reconnaître aussitôt dans l’Eucharistie et ne jamais me séparer de toi !
2. « Et tous ceux qui le touchèrent étaient sauvés ».
Les gens amenaient les malades sur les places publiques et ils suppliaient le Christ « de leur laisser toucher ne serait-ce que la frange de son manteau ». Chaque jour nous pouvons non seulement toucher la frange du manteau du Christ mais surtout communier à son Corps et son Sang. Nous sommes vraiment très gâtés. Et comme l’affirmait le curé d’Ars : « Sans la divine Eucharistie, il n’y aurait point de bonheur en ce monde, la vie ne serait pas supportable. Quand nous recevons la sainte communion, nous recevons notre joie, notre bonheur ». Comment le chrétien peut-il être triste alors que chaque dimanche il reçoit notre Seigneur en personne dans son cœur ?
L’on peut se poser aussi une autre question : est-ce que j’essaie d’approcher de l’Eucharistie mes amis athées ou non pratiquants en imitant ces personnes de Génésareth qui apportaient « les malades sur des brancards là où l’on apprenait que Jésus se trouvait » ? Parfois nous pouvons avoir honte de notre foi mais ne serait-ce donc pas plutôt de notre peu de foi dont nous avons peur de témoigner ?
Seigneur, je sais parfaitement où tu te trouves. Tu m’attends dans l’Eucharistie chaque dimanche et dans la solitude de ton tabernacle. Laisse-moi toucher la frange de ton manteau !