En entendant parler Jésus, un des convives lui dit : « Heureux celui qui participera au repas dans le royaume de Dieu ! »
Jésus lui dit : « Un homme donnait un grand dîner, et il avait invité beaucoup de monde.
À l’heure du dîner, il envoya son serviteur dire aux invités : “Venez, tout est prêt.”
Mais ils se mirent tous, unanimement, à s’excuser. Le premier lui dit : “J’ai acheté un champ, et je suis obligé d’aller le voir ; je t’en prie, excuse-moi.”
Un autre dit : “J’ai acheté cinq paires de bœufs, et je pars les essayer ; je t’en prie, excuse-moi.” Un troisième dit : “Je viens de me marier, et c’est pourquoi je ne peux pas venir.”
De retour, le serviteur rapporta ces paroles à son maître. Alors, pris de colère, le maître de maison dit à son serviteur : “Dépêche-toi d’aller sur les places et dans les rues de la ville ; les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux, amène-les ici.”
Le serviteur revint lui dire : “Maître, ce que tu as ordonné est exécuté, et il reste encore de la place.”
Le maître dit alors au serviteur : “Va sur les routes et dans les sentiers, et fais entrer les gens de force, afin que ma maison soit remplie. Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera de mon dîner.” »
Seigneur, je viens près de toi en ce moment. Je veux te consacrer ce temps entièrement. Je viens m’assoir à tes pieds, et écouter ta parole.
1. Jésus se trouve chez un chef des pharisiens, qui l’a invité à un repas, et l’un des convives fait alors une remarque sur le Royaume des Cieux : « Heureux celui qui participera au repas dans le Royaume de Dieu ! ». Les réalités de la terre sont souvent des images, bien affaiblies, de la vie dans le Royaume de Dieu. Et l’image du banquet en est une souvent reprise pour évoquer le Royaume. Le banquet, repas de fête, est utilisé pour essayer de montrer ce que sera la vie dans le Royaume, la vie éternelle. Un banquet évoque la fête, l’abondance, la joie, l’union entre plusieurs personnes, et tout cela sera présent dans le Royaume des Cieux.
2. Jésus qui, dans le passage précédant celui-ci, s’était servi de l’image du repas pour parler de l’humilité, la reprend à nouveau pour composer une petite parabole. Un homme avait organisé un grand dîner, avec de nombreux invités. Mais l’heure venue, ils ne voulurent pas s’y rendre, prétextant différentes excuses. Le maître de maison dit alors à ses serviteurs de parcourir les routes et d’inviter toutes les personnes qu’ils rencontreront.
3. Cette petite parabole doit nous faire réfléchir sur la manière avec laquelle nous accueillons les grâces de Dieu dans notre vie. Il ne passe pas une journée sans que Dieu veuille nous inviter chez lui, sans qu’il ne veuille nous donner ses dons, ses grâces. Mais comment y répondons-nous ? Valorisons-nous assez, par exemple, les grâces que nous recevons lors de d’Eucharistie, le dimanche, mais aussi les autres jours de la semaine ? Dieu donne ses grâces, et il les donne à tous ceux qui veulent bien les recevoir. Le banquet divin aura bien lieu, mais voulons-nous y prendre part ?