Jésus était en train d’enseigner dans une synagogue, le jour du sabbat. Il y avait là une femme, possédée par un esprit mauvais qui la rendait infirme depuis dix-huit ans ; elle était toute courbée et absolument incapable de se redresser. Quand Jésus la vit, il l’interpella : « Femme, te voilà délivrée de ton infirmité. » Puis, il lui imposa les mains ; à l’instant même elle se trouva toute droite, et elle rendait gloire à Dieu. Le chef de la synagogue fut indigné de voir Jésus faire une guérison le jour du sabbat. Il prit la parole pour dire à la foule : « Il y a six jours pour travailler ; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat. » Le Seigneur lui répliqua : « Esprits faux que vous êtes ! N’est-il pas vrai que le jour du sabbat chacun de vous détache de la mangeoire son bœuf ou son âne pour le mener boire ? Et cette femme, une fille d’Abraham, que Satan avait liée il y a dix-huit ans, n’est-il pas vrai que le jour du sabbat il fallait la délivrer de ce lien ? » Ces paroles de Jésus couvraient de honte tous ses adversaires, et toute la foule était dans la joie à cause de toutes les actions éclatantes qu’il faisait.
Prière d’introduction Seigneur, je désire bien commencer cette semaine. De nouveau, je me mets en ta présence. Je crois que tu es présent et agissant dans ma vie. Je veux te manifester mon amour pendant cette prière. Je ne viens pas pour être consolé mais pour te consoler. Je veux être avec toi et m’offrir à toi.
Demande Seigneur, affermis ma volonté afin que je te sois un instrument plus efficace.
1. La sensibilité du Christ. Le Christ a bien remarqué l’infirmité de cette femme et son cœur l’a porté à agir. « Aujourd’hui encore, le regard de compassion du Christ continue de se porter sur chaque personne, chaque peuple. Il veille sur eux, sachant que dans le plan divin chacun est appelé au salut. Jésus connaît les périls qui mettent ce plan en danger et il est pris de pitié pour les foules. Il choisit de les défendre des loups au risque de sa propre vie. Le regard de Jésus embrasse chaque homme et les multitudes et il les conduit auprès de son Père, s’offrant lui-même en sacrifice d’expiation. » (Benoît XVI, message de Carême, 2006)
2. La nécessité de se préoccuper d’autrui. Jésus savait que son action était bonne. Les Pharisiens étaient simplement jaloux et cherchaient un moyen d’embarrasser Jésus. Quand nous accomplissons une œuvre de charité chrétienne, c’est toujours une bonne chose. Dans l’esprit du monde, on nous dira qu’il vaudrait mieux s’occuper de soi, de nos besoins et de ce qui est nécessaire pour prendre de l’avance. Ce n’est pas là l’esprit du Christ. Nous devrions briller comme des étoiles dans la nuit du monde et non pas permettre à cette société « affairée » et qui privilégie l’action, de changer nos priorités. L’amour du prochain doit être notre fil conducteur le long de notre chemin dans cette vallée de larmes.
3. Le nouveau jour du Sabbat. Le dimanche est notre jour de repos mais il ne doit pas exclure les actes de charité et le service des autres. « Le dimanche est traditionnellement consacré par la piété chrétienne aux bonnes œuvres et aux humbles services des malades, des infirmes, des vieillards. Les chrétiens sanctifieront encore le dimanche en donnant à leur famille et à leurs proches le temps et les soins, difficiles à accorder les autres jours de la semaine. » (CEC n°2186) Comme le Christ, nous sommes appelés, nous aussi, à une vie de service et le dimanche est justement le jour où l’on doit se préoccuper des besoins de notre famille et de ceux qui seraient dans le besoin.
Dialogue avec le Christ Merci, Seigneur, de me permettre d’admirer ton amour à l’œuvre. Tu as été complètement, entièrement voué au service des autres. Seigneur Jésus, aide-moi à être plus généreux. La vie est si courte qu’il ne faut pas perdre un instant à des futilités.
Résolution Je m’efforcerai d’écouter vraiment et de me soucier de ceux qui me parlent, surtout s’ils viennent à moi pour demander un conseil ou de l’aide.