Jésus dit une parabole pour certains hommes qui étaient convaincus d'être justes et qui méprisaient tous les autres :
« Deux hommes montèrent au Temple pour prier. L'un était pharisien, et l'autre, publicain.
Le pharisien se tenait là et priait en lui-même : 'Mon Dieu, je te rends grâce parce que je ne suis pas comme les autres hommes : voleurs, injustes, adultères, ou encore comme ce publicain. Je jeûne deux fois par semaine et je verse le dixième de tout ce que je gagne.'
Le publicain, lui, se tenait à distance et n'osait même pas lever les yeux vers le ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : 'Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis !'
Quand ce dernier rentra chez lui, c'est lui, je vous le déclare, qui était devenu juste, et non pas l'autre. Qui s'élève sera abaissé ; qui s'abaisse sera élevé. »
Prenons un temps de silence, pour prendre conscience de ce que nous nous apprêtons à faire, rencontrer Dieu, notre Père.
1. Le pharisien et le publicain s’approchent tout les deux de Dieu. L’un et l’autre donnent de l’espace à Dieu, et remettent leur vie dans les mains de Dieu. Mais à la fin de la parabole, Jésus dis qu’après ce temps de prière, un seulement est « devenu juste ». En quoi consiste cette justice ?
Il s’agit de se reconnaître comme on est, face à Dieu et non pas face à l’autre. Le pharisien remercie le Seigneur d’être parfait, ou moins mauvais que son voisin et que ses frères. Le publicain se reconnait créature face à son Créateur, et il reconnaît son imperfection. N’ayons pas peur de nous mettre face à la Vérité, nous en sortirons fortifiés malgré notre petitesse, et même bien plus que ça, nous serons réellement revêtus de la justice et de la sagesse des enfants de Dieu.
2. Le livre d’osée, (Osée 6,1-6), dans la première lecture nous rappelle que le Seigneur vient ! Il est temps alors de mettre notre vie sous son regard ! Il est temps de mettre notre vie face à l’éternité ! Que veut-il trouver chez sa créature ?
Il veut trouver des hommes qui le connaissent, il désire trouver l’amour et non pas des sacrifices et holocaustes, non pas des gestes et des paroles vides de cœur.