En ce temps-là, les disciples de Jean le Baptiste s’approchèrent de Jésus en disant : « Pourquoi, alors que nous et les pharisiens, nous jeûnons, tes disciples ne jeûnent-ils pas ? » Jésus leur répondit : « Les invités de la noce pourraient-ils donc être en deuil pendant le temps où l’Époux est avec eux ? Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors ils jeûneront. Et personne ne pose une pièce d’étoffe neuve sur un vieux vêtement, car le morceau ajouté tire sur le vêtement, et la déchirure s’agrandit. Et on ne met pas du vin nouveau dans de vieilles outres ; autrement, les outres éclatent, le vin se répand, et les outres sont perdues. Mais on met le vin nouveau dans des outres neuves, et le tout se conserve. »
Loué soit le Seigneur qui a voulu nous révéler sa présence et son amour. Ne nous habituons jamais à la grâce de la foi, la grâce de la connaissance de son amour. Que le Seigneur nous donne de plus en plus de reconnaître tous ses dons. Que notre cœur s’emplisse de gratitude envers tous ce que nous recevons continuellement de lui.
1. Que nous dit le passage d’aujourd’hui ? On nous parle d’un repas, d’un repas de noce, d’un époux. Jésus nous dit que l’époux est là et que ce n’est pas le moment de jeûner. Il révèle que le temps des noces, de la nouvelle alliance est là, ici et maintenant. Il est donc temps d’accueillir cette alliance, d’entrer dans cette salle des noces. Sommes-nous prêts à accueillir l’alliance d’amour qu’aujourd’hui Jésus veut nous offrir ? Sommes-nous ouverts à sa miséricorde, seule condition pour que se réalise aujourd’hui cette alliance en nous ? Sommes-nous suffisamment pauvres pour ouvrir nos cœurs et nos mains à l’amour de Dieu ?
2. L’époux est là, nous annonce-t-il. Est-ce que je crois vraiment que l’époux de mon âme est là ? Est-ce que je vis ma vie en conséquence ? Le Seigneur est là ; mon Seigneur est là, dans ma vie, dans mon cœur ; je ne suis pas seul dans mon travail, dans ma vie, dans ma mission, dans l’éducation des enfants ; je ne suis pas seul, je peux en parler avec lui, lui demander son avis, je peux prendre sa force puisqu’il me la donne, ses talents, sa douceur, sa sagesse… Osons ! Une seule condition nous est demandée pour entrer dans cette alliance : il n’est pas possible de « traîner » avec nous de vieux vêtements. Pour entrer dans la nouvelle alliance, pour accueillir le message de miséricorde, il faut changer complètement : « On met le vin nouveau dans des outres neuves ».