Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin, alors qu'il fait encore sombre. Elle voit que la pierre a été enlevée du tombeau.
Elle court donc trouver Simon-Pierre et l'autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l'a mis. »
Pierre partit donc avec l'autre disciple pour se rendre au tombeau.
Ils couraient tous les deux ensemble, mais l'autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau.
En se penchant, il voit que le linceul est resté là ; cependant il n'entre pas.
Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau, et il regarde le linceul resté là,
et le linge qui avait recouvert la tête, non pas posé avec le linceul, mais roulé à part à sa place.
C'est alors qu'entra l'autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut.
Jusque-là, en effet, les disciples n'avaient pas vu que, d'après l'Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d'entre les morts.
Seigneur, où es-Tu ? Je T’ai contemplé souffrant et mourant ces derniers jours. Je T’ai accompagné au calvaire, je T’ai vu rendre le dernier soupir en pardonnant à Tes assassins. J’ai vu l’indifférence des passants au milieu desquels Tu mourais. J’ai compris que c’était cette indifférence, qui est parfois la mienne, qui Te transperçait le cœur. Mon Dieu, où es-Tu, Dieu peut-il être mort ?
1. « La mort et la vie s’affrontèrent en un duel prodigieux » (séquence du jour de Pâques). En ces derniers jours le Christ a livré le combat contre le péché, contre le mal dans le monde. Il l’a combattu avec les armes de l’amour, du pardon, de la souffrance. Jeudi Saint Il nous a laissé son Corps pour être avec nous jusqu’à la fin du monde, Il nous a enseigné le commandement de l’amour en lavant les pieds de ses disciples, Il a consacré ses premiers prêtres pour qu’ils Le représentent dans son Eglise. Vendredi Saint Il s’est offert pour nous, Il a pris sur Lui le «non» de l’homme à Dieu, Il a souffert pour nous la séparation de Dieu et, vrai Dieu et vrai homme, Il nous a pardonné. Cette mort nous a attristés, car elle était le fruit de notre péché, de notre indifférence, de notre égoïsme. Mais cette mort nous a montré aussi combien Dieu nous aime.
2. « Je suis ressuscité, je suis toujours et encore avec toi » (antienne de la Messe de Pâques). L’amour a vaincu ! Voilà la grande nouvelle, l’immense joie d’aujourd’hui : l’amour est plus fort que le péché et que la haine. L’amour de Dieu est plus grand que le péché de l’homme. Le Christ aujourd’hui est entré victorieux dans le Ciel et nous nous réjouissons avec Lui. La victoire du Christ, Dieu fait homme, est la victoire de Dieu et, en même temps, la victoire de l’humanité sur le péché. La résurrection est la garantie que le don de sa vie pour les autres, l’amour jusqu’à l’extrême et l’acceptation de la volonté de Dieu quand on ne la comprend pas, sont des chemins qui mènent à la Vie.
3. « Le Christ, mon espérance, est ressuscité ! Il vous précédera en Galilée. » (Séquence du jour de Pâques). La résurrection du Christ n’est pas une fête pour un seul jour de l’année. C’est la réalité qui anime notre vie spirituelle tous les jours de notre vie. C’est l’espérance qui nous permet de goûter déjà sur la Terre les biens du Ciel : la présence de Dieu. Croire en la résurrection, veut dire vivre en compagnie d’un nouvel ami. Cet ami m’aime et Il a les Paroles de Vie éternelle, Il m’invite à un autre genre de vie : « Tendez vers les réalités d'en haut, et non pas vers celles de la terre » exhorte Saint Paul.