En parlant aux soixante-douze disciples, Jésus disait : Malheureuse es-tu, Corazine ! Malheureuse es-tu, Bethsaïda ! Car, si les miracles qui ont eu lieu chez vous avaient eu lieu à Tyr et à Sidon, il y a longtemps que leurs gens auraient pris le vêtement de deuil, et se seraient assis dans le cendre en signe de pénitence. En tout cas, Tyr et Sidon seront traitées moins sévèrement lors du Jugement. Et toi, *Capharnaüm, serais-tu donc élevée jusqu’au ciel ? Non, tu descendras jusqu’au séjour des morts ! Celui qui vous écoute, m’écoute ; celui qui vous rejette, me rejette et celui qui me rejette, rejette celui qui m’a envoyé. »
Prière d’introduction Seigneur Jésus-Christ, merci de m’accorder ce temps de prière. Quel grand cadeau ! Accorde-moi une foi plus profonde en ta présence de sorte que ma prière soit vraiment un moment d’union avec toi. Je sais que tu es avec moi et que tu as une mission spéciale pour moi. Accepte l’offrande de moi-même et emploie-moi comme ton instrument aujourd’hui.
Demande Seigneur Jésus, accorde-moi la grâce d’une confiance profonde et inébranlable en toi, en dépit de mes imperfections et de mes faiblesses.
1. Le jugement, nous le recevrons tous. Dans ce récit, la dureté du jugement du Christ à l’encontre des trois villes citées nous frappe. Pensons-nous parfois au moment de notre jugement ? Nous ne pourrons rien cacher à Dieu et aucune excuse ne suffira pour justifier le mal que nous avons fait au cours de notre vie. "En venant à la fin des temps juger les vivants et les morts, le Christ glorieux révélera la disposition secrète des cœurs et rendra à chaque homme selon ses œuvres et selon son accueil ou son refus de la grâce. "(CEC 682)
2. Vivre dès aujourd’hui pleinement ! Vivre en présence de Dieu est la plus grande des libertés. Vivre selon une conscience bien formée et en présence de Dieu sont les ingrédients du bonheur ici sur terre. « La conscience permet d’assumer la responsabilité des actes posés. Si l’homme commet le mal, le juste jugement de la conscience peut demeurer en lui le témoin de la vérité universelle du bien, en même temps que de la malice de son choix singulier. Le verdict du jugement de conscience demeure un gage d’espérance et de miséricorde. En attestant la faute commise, il rappelle le pardon à demander, le bien à pratiquer encore et la vertu à cultiver sans cesse avec la grâce de Dieu : Nous apaisons notre cœur, parce que, si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur et il connaît tout. » (CEC 1781)
3. La fidélité à une conscience bien formée est la clef du bonheur. Les sentiments, et non pas la vérité, sont à la mode. C’est bien vu de nos jours d’être sensible aux opinions et de troquer la vérité pour des impressions ou des désirs personnels. Tôt ou tard une société fondée sur le sable mouvant du relativisme s’effondrera. Rien n’est sacrifié ni trahi plus facilement que la vérité. Le monde a donc besoin de personnes avec des consciences bien formées pour le guider.
Dialogue avec le Christ Seigneur Jésus, accorde-moi le courage d’être cohérent avec ma vocation chrétienne. Qu’importe si certains se moquent de moi en raison de mes convictions, puisque vous avez dit : "béni êtes vous quand ils vous persécutent..." Malgré les difficultés, donne-moi la force de rester fidèle.
Résolution Ce soir, je ferai un examen de conscience pendant 5 minutes, puis je terminerai par une prière.