Les pharisiens, apprenant que Jésus avait fermé la bouche aux sadducéens, se réunirent,
et l'un d'entre eux, un docteur de la Loi, posa une question à Jésus pour le mettre à l'épreuve :
« Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ? »
Jésus lui répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit.
Voilà le grand, le premier commandement.
Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Tout ce qu'il y a dans l'Écriture — dans la Loi et les Prophètes — dépend de ces deux commandements. »
Seigneur, j’espère passer cette journée en te faisant plaisir par mes pensées, paroles et actions. Mon désir est de te rendre gloire à chaque instant afin que toutes les âmes puissent voir que tu es la source et le sommet de toute ma joie et la raison de ma vie.
1. L’amour véritable vient du cœur. Dans l’Évangile d’aujourd’hui, le Christ se trouve au milieu des docteurs de la loi, hommes qui s’enorgueillissent de ce qu’ils ont étudié et de leur connaissance et compréhension des Écritures. On leur a appris à penser que pour montrer son amour à Dieu il faut comprendre et vivre la loi écrite, à la perfection. Ce sont des hommes brillants, aux cœurs durs. Le Christ est venu pour changer cela. Il veut que nous connaissions la charité évangélique et encore plus que nous la vivions. L’amour véritable vient de la connaissance et se prouve par l’action.
2. Tu aimeras le Seigneur. « Les hommes aux mains nettes, au cœur pur, recevront la bénédiction du Seigneur. Voilà la race de ceux qui le cherchent, de ceux qui cherchent la face du Dieu de Jacob » (Ps.23, 4-6). Qu’est-ce qui importe au Seigneur ? Que nos actions ne soient pas souillées par l’orgueil, l’égoïsme et la sensualité mais qu’elles proviennent d’un cœur pur et aimant. C’est la preuve d’une âme dévouée au Seigneur et à la recherche d’une vie exemplaire pour sa famille et ses voisins. Parler de la charité c’est parler du grand secret par lequel la chrétienté a révolutionné le monde. L’expansion des communautés chrétiennes montre au monde qu’il est possible d’aimer sans barrières de race, de sexe, de culture ou de statut social. C’est une des contributions les plus nobles du christianisme envers l’humanité.
3. Ne pas aimer ne peut être un choix. Il n’y a pas de plus grand amour au monde que l’amour de Dieu pour les hommes. Les souffrances du Christ jusque sur la croix sont la preuve de l’amour personnel de Dieu pour chacun d’entre nous. Dieu prend l’amour au sérieux et c’est pourquoi il nous commande d’aimer. Ne pas aimer ne fait pas partie du plan de Dieu. Notre vie, notre salut éternel dépendent de notre volonté d’aimer Dieu et notre prochain. « Si vous n’aimez que ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains ne font-ils pas de même ? Si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens n’en font-ils pas autant ? » (Mt. 5, 46-47).