Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
Marie, en ce jour où nous te célébrons, toi, Notre-Dame des Douleurs, nous voulons nous rappeler que jusqu’au bout tu étais debout près de la croix de ton Fils, ferme et fidèle. Admirant ton courage et ta force, nous voulons commencer ce temps de prière afin que, après avoir contemplé ton exemple, tu nous accordes cette même attitude face aux difficultés.
1. « Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère ». Depuis plusieurs siècles, l’Église prie lors de la séquence de ce jour les paroles suivantes : « Dans le chagrin qui la poignait, cette tendre Mère pleurait son Fils mourant sous ses yeux ». Quelle souffrance pour la mère du Christ de le voir mourir sur le bois infâme de la croix ! Pourtant, elle n’est pas restée à Jérusalem, non, elle accompagne son Fils jusqu’au bout. Elle voit les longs clous qui transpercent ses poignets, et contemple le corps qu’elle a tant soigné et qui est maintenant entièrement recouvert des blessures cruelles de la Passion et de la flagellation. Elle voit le soldat romain s’approcher et transpercer le cœur bien-aimé de son Fils.
2. « Femme, voici ton fils ». « Voici ta mère ». Cette mère qui n’a jamais abandonné son Fils, qui a toujours été là pour lui, qui n’a cessé de l’aimer, sachant qu’elle aimait ainsi Dieu, voici que Jésus nous confie à sa protection maternelle ! Après avoir vécu en tout comme un homme, hormis le péché, Jésus a appris et estimé à sa juste mesure l’aide et le soutien d’une mère comme Marie. En même temps, pensant à tous ses frères les hommes, pensant à ceux d’entre nous qui à cause des guerres ou d’autres violences perdront leur mère, pensant à tous ceux qui ne trouveront pas en leur mère l’amour et le soutien inconditionnel que Marie lui a toujours donné, Jésus s’empresse de nous confier sa propre mère. Et ce malgré la douleur que cause à un crucifié chacune des paroles qu’il veut prononcer.