Jésus et ses disciples, ayant traversé le lac, ils abordèrent à Génésareth et accostèrent. Ils sortirent de la barque, et aussitôt les gens reconnurent Jésus : ils parcoururent toute la région, et se mirent à transporter les malades sur des brancards là où l’on apprenait sa présence. Et dans tous les endroits où il était, dans les villages, les villes ou les champs, on déposait les infirmes sur les places. Ils le suppliaient de leur laisser toucher ne serait-ce que la frange de son manteau. Et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés.
Prière d’introduction Seigneur, aujourd’hui, je veux passer un moment avec toi. Je sais que tu ne me rejetteras pas parce que c’est toi qui m’as inspiré cette pensée. Je sais que toi qui es toute bonté, tu veux que je m’approche de toi. Seigneur, me voici.
Demande Ce que je demande ? La grâce de grandir dans la connaissance de ton cœur.
1. Et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés. L’Evangile d’aujourd’hui nous présente le Christ se préoccupant des besoins des gens. Il s’écarte sans hésiter de son chemin pour aller vers ceux qui cherchent de l’aide. C’est ainsi qu’il agit avec chacun de nous. Il a pris la nature humaine, changé de rive sans quitter son Père, pour s’occuper de nous. Il est le médecin de nos âmes. Nous le voyons, Lui le Fils de Dieu, au service de l’homme. Il est venu pour servir et non pas pour être servi. Comment ne pas en être bouleversé ? Comment ne pas sentir qu’il ne devrait pas en être ainsi, comment ne pas faire comme Pierre quand le Seigneur s’apprêtait à lui laver les pieds ? (« Seigneur, tu ne vas pas me laver les pieds ! » Jean 13, 6). Il en est ainsi car Jésus est le médecin de nos âmes ; il vient à notre secours. Il est venu sauver ce qui était perdu, libérer les captifs et redonner vie aux morts. Est-ce que je me laisse toucher par le Christ ?
2. Les miens me connaissent. Dès que Jésus eut quitté la barque, les gens le reconnurent immédiatement. Et quand ils virent que c’était lui, ils se hâtèrent de lui apporter les malades. Ils savaient qui il était. Ils avaient été témoins de sa bonté auparavant et ils savaient qu’ils ne seraient pas renvoyés. Il est émouvant de constater la confiance immédiate et totale qu’ils font à Jésus. Ils ne lui demandent rien, ils n’interrogent pas les apôtres. En le voyant, tout de suite ils réagissent en allant vers lui. Est-ce que ce n’est pas là pour nous une invitation à lui amener, spécialement à la messe et à l’adoration eucharistique, les personnes que nous aimons et qui ont besoin de sa grâce salvatrice ? Croyons donc en lui et déposons toutes nos demandes devant Lui. Aucun de ceux qui ont voulu le toucher n’a été renvoyé : nous non plus, il ne nous renverra pas !
3. Suivez-moi. Quand le Christ prononça ces paroles devant les hommes qui devaient devenir les Douze, Il voulait dire beaucoup plus que « Suivez-moi » maintenant. Il leur demandait d’être avec lui pour toujours. Il les invitait à demeurer dans son Amour. Ils seraient en sûreté avec lui, mais pour cela, ils devaient tout abandonner et faire confiance seulement à lui. Il leur demandait une foi sans faille, une espérance absolue et un amour total. Il ne les força jamais : il les respectait trop pour cela. Il les aimait d’un amour véritable, au point de les laisser libres. Il nous invite aussi, vous et moi à le suivre. Aujourd’hui, qu’est-ce que cela veut dire dans ma vie ? Qu’est-ce que cette invitation implique ? Qu’est-ce qui doit changer ?
Dialogue avec le Christ Seigneur, tu es le médecin de mon âme. Tu me connais mieux que je ne me connais moi-même. Aide-moi à avoir une telle confiance en toi que je ne te quitte jamais. Aide-moi à être ferme quand les temps deviendront difficiles. Tu n’as jamais abandonné les tiens. Tu as toujours eu une place privilégiée pour ceux qui étaient dans le besoin. Seigneur, je sais que tu m’aimes.
Résolution Tout au long de la journée, je ferai des actes de foi répétés : ‘Seigneur, je crois en ton amour pour moi !, ‘Seigneur, montre-moi ton coeur !