Jésus parlai à ses disciples de sa venue : « Lorsque vous verrez Jérusalem encerclée par des armées, sachez alors que sa dévastation est toute proche. Alors, ceux qui seront en Judée, qu'ils s'enfuient dans la montagne ; ceux qui seront à l'intérieur de la ville, qu'ils s'en éloignent ; ceux qui seront à la campagne, qu'ils ne rentrent pas en ville, car ce seront des jours où Dieu fera justice pour accomplir toute l'Écriture. Malheureuses les femmes qui seront enceintes et celles qui allaiteront en ces jours-là, car il y aura une grande misère dans le pays, une grande colère contre ce peuple. Ils tomberont sous le tranchant de l'épée, ils seront emmenés en captivité chez toutes les nations païennes ; Jérusalem sera piétinée par les païens, jusqu'à ce que le temps des païens soit achevé. Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles. Sur terre, les nations seront affolées par le fracas de la mer et de la tempête. Les hommes mourront de peur dans la crainte des malheurs arrivant sur le monde, car les puissances des cieux seront ébranlées. Alors, on verra le Fils de l'homme venir dans la nuée, avec grande puissance et grande gloire.
Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche. »
« Voici que je me tiens à la porte et que je frappe. C'est vrai ! Je me tiens à la porte de ton cœur, jour et nuit. Même quand tu ne m'écoutes pas, même quand tu doutes que ce puisse être moi, c'est moi qui suis là. J'attends le moindre petit signe de réponse de ta part, le plus léger murmure d'invitation, qui me permettra d'entrer en toi. Je veux que tu saches que chaque fois que tu m'inviteras, je vais réellement venir. Je serai toujours là, sans faute. Silencieux, invisible, je viens, mais avec l'infini pouvoir de mon amour. » (Mère Teresa, testament spirituel)
1. Inspiré par l’Esprit Saint, Syméon prophétise sur l’enfant Jésus qui vient d’être consacré au Père. Il reconnaît en Lui le Messie, le Sauveur attendu depuis des siècles au sein du peuple d’Israël. Voilà que les anciennes prophéties s’accomplissent devant Syméon. Il lui avait été révélé « qu'il ne verrait pas la mort avant d'avoir vu le Messie du Seigneur ». Syméon est bel et bien le témoin de la fidélité de Dieu, ce Dieu qui tient ses promesses. Mettons-nous à sa place aujourd’hui : Dieu met l’Enfant Jésus dans nos bras. Par le baptême, il nous permet de Le reconnaître dans la foi. Cet enfant nous est donné à nous aussi, avec la bonne nouvelle du salut et donc la promesse de la vie éternelle. Recevons-Le dans la foi :
2. « Je viens, apportant tous les dons de l'Esprit Saint. Je viens avec ma miséricorde, avec mon désir de te pardonner, de te guérir, avec tout l'amour que j'ai pour toi ; un amour au-delà de toute compréhension, un amour où chaque battement du cœur est celui que j'ai reçu du Père même. Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimés. Je viens, assoiffé de te consoler, de te donner ma force, de te relever, de t'unir à moi, dans toutes mes blessures. » (Mère Teresa, testament spirituel, suite)
3. Malgré toute la bonté et toute la tendresse avec laquelle ce salut nous est offert, Syméon prédit également qu’il sera « signe de division ». « Il provoquera la chute et le relèvement de beaucoup. » Drame de l’intelligence et de la liberté humaine, qui peuvent passer à côté du vrai Sauveur sans le reconnaître. Mais nous ne pouvons pas rester les bras croisés face à cette constatation. C’est à chaque chrétien que s’adresse l’invitation de Jésus « allez dans le monde entier et proclamez l’évangile ».