En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements. Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous : l’Esprit de vérité, lui que le monde ne peut recevoir, car il ne le voit pas et ne le connaît pas ; vous, vous le connaissez, car il demeure auprès de vous, et il sera en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins, je reviens vers vous. D’ici peu de temps, le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez vivant, et vous vivrez aussi.
En ce jour-là, vous reconnaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et moi en vous. Celui qui reçoit mes commandements et les garde, c’est celui-là qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père ; moi aussi, je l’aimerai, et je me manifesterai à lui. »
« Entrez, inclinez-vous, prosternez-vous, adorons le Seigneur qui nous a faits. Oui, il est notre Dieu ; nous sommes le peuple qu'il conduit, le troupeau guidé par sa main ». (Ps 94, 6-7).
1. Relisons tout d’abord lentement cette Parole. Il y a sûrement une ou plusieurs phrases, ou mots, qui résonnent en moi, qui m’interpellent, que j’aime écouter. Redisons chacune d’entre elles ; savourons-les. Cela peut être, par exemple : Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements - Moi, je prierai le Père - Défenseur qui sera pour toujours avec vous - Esprit de vérité - il demeure auprès de vous, et il sera en vous - Je ne vous laisserai pas orphelins - Je reviens vers vous - Le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez vivant, et vous vivrez aussi - Je suis en mon Père - vous êtes en moi, et moi en vous - Je me manifesterai à lui, etc.
2. Pourquoi cette Parole attire-t-elle mon attention ? Qu’est-ce que cela évoque pour moi ? Ici, chacun aura ses raisons, car la Parole de Dieu est vivante, et elle s’adresse à chacun en particulier. Par exemple, le fait d’écouter « il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous » peut me rassurer, me faire penser que Dieu lui-même est de mon côté. Il n’est pas là pour condamner, mais pour me défendre. Il est de mon côté, il veut mon bien, mon bien réel. Je ne suis pas seul. Il demeure auprès de moi, et il sera en moi.
L’utilisation du futur m’invite à l’espérance. Dieu tient ses promesses. Je garderai ses commandements, je le verrai, je vivrai.
3. Que puis-je répondre à cette Parole ?
Dieu s’adresse à moi, aujourd’hui, maintenant, dans cette Parole. Et moi, que puis-je lui dire, aujourd’hui, maintenant ? Peut-être qu’un remerciement naît en moi ou bien une vive demande qu’il envoie son Esprit, le Défenseur, son esprit de vérité, sur moi et sur tous les hommes. Il est possible que j’aie envie de lui demander son aide pour garder ses commandements, comme preuve de mon amour et de ma confiance en lui, et non par « obligation ». Je peux aussi lui demander d’aviver mon espérance, de ne pas me laisser dominer par la tristesse et le découragement. L’important est que je lui réponde avec le cœur.