Alors, Jésus s’écria : « Celui qui croit en moi, ce n’est pas en moi qu’il croit, mais en Celui qui m’a envoyé ; et celui qui me voit voit Celui qui m’a envoyé.
Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres.
Si quelqu’un entend mes paroles et n’y reste pas fidèle, moi, je ne le juge pas, car je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver.
Celui qui me rejette et n’accueille pas mes paroles aura, pour le juger, la parole que j’ai prononcée : c’est elle qui le jugera au dernier jour.
Car ce n’est pas de ma propre initiative que j’ai parlé : le Père lui-même, qui m’a envoyé, m’a donné son commandement sur ce que je dois dire et déclarer ; et je sais que son commandement est vie éternelle. Donc, ce que je déclare, je le déclare comme le Père me l’a dit. »
Seigneur, aujourd’hui tu me demandes de croire en toi mais aussi de croire au Père. Envoie-moi ton Esprit Saint pour que la Sainte Trinité puisse vivre en moi.
1. « Ce n’est pas en moi qu’il croit mais en celui qui m’a envoyé ». Le Christ nous confirme son caractère messianique. Il n’est pas venu de lui-même et pour lui-même, mais il a bien été envoyé par son Père pour venir nous sauver.
Ce simple verset a de quoi nous émouvoir profondément car il exprime l’amour inconditionnel du Père au point d’envoyer son Fils unique parmi nous. Cet amour que le Père porte sur ses enfants est sans limites car l’amour n’a pas de limites.
2. « Moi, lumière, je suis venue dans le monde pour que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres ». L’amour n’a tellement pas de limites que le Père veut que tous ses enfants sortent des ténèbres pour entrer dans la lumière : cette lumière du Père, du Fils et du Saint Esprit, cette lumière de l’amour, de la vérité et du bien, cette lumière de la vie au-dessus de la mort, cette lumière de l’espérance de se savoir infiniment et éternellement aimé, lumière que nous donne le Christ pour affronter nos difficultés de chaque jour.
3. « Je ne suis pas venu pour juger le monde ». Cette lumière est si forte dans nos vies et éclaire tellement chaque recoin de notre âme que la plupart du temps, nous croyons à un jugement de ce que nous sommes et de ce que nous faisons. Ne nous arrive-t-il pas en plein milieu du jour, grâce aux rayons de soleil qui percent la fenêtre, de voir avec minutie (et horreur souvent) la multitude de grains de poussière présente sur la table basse du salon ? Nous ne les avons pas cherchées, mais la lumière en elle-même, révèle ce qui fait défaut.
Il en est de même dans notre vie. Jésus n’est pas venu dans le but de nous juger mais sa lumière est si forte qu’en sa présence, nous nous rendons compte nous-mêmes de notre manque de lumière.
4. « La parole que j’ai fait entendre, c’est elle qui jugera au dernier jour ». Quelle est cette parole du Christ ? C’est le commandement qu’il nous a laissé : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ». Ce n’est pas le Christ qui nous jugera au dernier jour mais c’est notre propre vie, nos actions et surtout notre cœur, qui face à la lumière, saura reconnaître ou pas les grains de poussière.