Entré dans le Temple, Jésus se mit à en expulser les vendeurs. Il leur déclarait : « Il est écrit : Ma maison sera une maison de prière. Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits ». Et il était chaque jour dans le Temple pour enseigner. Les grands prêtres et les scribes, ainsi que les notables, cherchaient à le faire mourir, mais ils ne trouvaient pas ce qu’ils pourraient faire ; en effet, le peuple tout entier, suspendu à ses lèvres, l’écoutait.
Tu te retrouves seul dans tant de tabernacles ! Aide-moi, Seigneur, à prendre conscience de ta présence, à être attentif à ta parole, au point d’être « suspendu à tes lèvres ».
1. Lorsque l’on joue au foot dans la maison, nos parents s’énervent. Quand quelqu’un met le bazar dans notre chambre, on pique une crise. Quand quelqu’un s’en prend à nos parents, il a plutôt intérêt à courir vite... Tout cela pour dire que Jésus avait bien raison d’être énervé et de mettre dehors les vendeurs. Imaginez si l’on devait payer pour entrer dans la maison de notre père… Horrible !
2. Maintenant à nous de nous demander quelle est notre attitude dans « la maison du Père ». Lorsque l’on est dans une église, est-ce différent qu’être dans la rue ou même chez quelqu’un d’autre ? Parfois nous avons vraiment l’impression d’être sur une place de marché… Et lorsque l’on est chez quelqu’un, on parle avec lui. Quand je suis à l’église, est-ce-que je parle avec Jésus ? Suis-je conscient de sa présence ?
3. Écoutons-nous Jésus ? Sommes-nous « suspendus à ses lèvres » ? Si les « grands prêtres et les scribes » peuvent s’attaquer à Jésus et à son Église, c’est parce que nous ne sommes pas ou peu conscients de sa présence. Si c’était le cas, notre conviction et notre cohérence les dissuaderaient de s’en prendre à lui. Donc prenons le temps de goûter à sa présence chaque fois que nous en avons l’occasion pour qu’il devienne la priorité dans notre vie.