Restez en tenue de service, votre ceinture autour des reins, et vos lampes allumées.
Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte.
Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. Amen, je vous le dis : c’est lui qui, la ceinture autour des reins, les fera prendre place à table et passera pour les servir.
S’il revient vers minuit ou vers trois heures du matin et qu’il les trouve ainsi, heureux sont-ils !
Merci, Seigneur, car tu m’as concédé cette nouvelle journée et cette nouvelle rencontre avec toi. Aide-moi à vivre aujourd’hui fidèle à ton amour.
1. « Que vos reins soient ceints ». Cette simple exhortation nous indique de nous ceindre les reins, c’est-à-dire, d’assumer notre fonction de serviteurs. C’est un signe d’obéissance et de service. Ainsi le Seigneur nous invite à être conscients de notre condition de créatures et de serviteurs. C’est une invitation à l’humilité et, comme l’a dit sainte Thérèse d’Avila, l’humilité, c’est la vérité. Ainsi devons-nous prendre conscience de la vérité de notre être.
2. La lampe allumée dont parle ce passage de l’Évangile représente les vertus théologales de la foi, l’espérance et la charité : c’est la lumière de la foi, l’huile de l’espérance et le feu de la charité. Cette lampe doit être bien présente et en action dans notre vie. Nous devons pour cela être attentifs, vigilants, sachant pourquoi et pour qui nous sommes là : notre but doit être clair, et notre échelle de valeur bien posée.
3. La dernière partie de cet Évangile nous parle d’une promesse. Oui, le Seigneur nous fait une promesse : s’il nous trouve humbles, obéissants et vigilants, si nous nous laissons guider par les vertus théologales, il se mettra à notre niveau (car il se ceindra lui-même de la ceinture du service) et nous servira, il nous enrichira de ses abondantes richesses et nous fera rester dans son amour.