Il leur disait encore : « Est-ce que la lampe est apportée pour être mise sous le boisseau ou sous le lit ? N’est-ce pas pour être mise sur le lampadaire ? Car rien n’est caché, sinon pour être manifesté ; rien n’a été gardé secret, sinon pour venir à la clarté. Si quelqu’un a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! » Il leur disait encore : « Faites attention à ce que vous entendez ! La mesure que vous utilisez sera utilisée aussi pour vous, et il vous sera donné encore plus. Car celui qui a, on lui donnera ; celui qui n’a pas, on lui enlèvera même ce qu’il a. »
Saints Timothée et Tite, vous qui êtes auprès de Dieu, intercédez pour moi, aidez-moi à prier, à grandir dans mon amitié avec le Christ. Vous ne l’avez pas connu quand il était encore sur la terre, vous l’avez connu par la foi, comme moi. Que je puisse le rencontrer par sa parole et en ce temps de prière.
1. Jésus parle de la lumière à plusieurs reprises dans les Évangiles.
C’est l’un des attributs qu’il se donne à lui-même : « Je suis la lumière du monde » (Jn 8, 12), et qu’il applique à ses disciples : « Vous êtes la lumière du monde » (Mt 5, 14). C’est lui, la lumière née de la lumière qui nous illumine et nous donne d’être des lumières pour nos frères.
La lampe n’a pas la capacité de répandre la lumière par elle-même, il faut le feu qui allume la mèche. Il en est de même pour nous. Nous sommes la lampe et Jésus vient nous allumer, viens nous faire lumière pour les nations.
Afin que la flamme continue à brûler dans la lampe, il faut, entre autres, de l’oxygène. Une bougie sans contact avec l’air finit par s’éteindre. Nous pourrions penser qu’il en est de même pour la lampe mise sous le boisseau. Non seulement elle n’accomplit pas sa mission d’écarter les ténèbres, mais à la fin elle craint d’être éteinte.
2. « Car rien n’est caché, sinon pour être manifesté ; rien n’a été gardé secret, sinon pour venir à la clarté ».
Jésus est venu pour annoncer la Bonne Nouvelle, pour nous montrer la face de son Père. Il veut que toutes les âmes puissent connaître son message de miséricorde. Il ne vient pas pour dire ces secrets uniquement à un groupe de choisis, ni pour laisser ses auditeurs pleins de questions au sujet de son message. Nous pouvons nous sentir comme Isaïe qui proclame : « Vraiment tu es un Dieu qui se cache, Dieu d’Israël, Sauveur ! » (Is 45, 15), car nous ne comprenons pas toujours les paroles de Dieu. Ou plutôt, nous avons du mal à accepter que Dieu se révèle, et qu’il se révèle dans la foi, pas dans l’évidence humaine. Le Seigneur nous répond les mêmes paroles qu’à Isaïe : « Quand j’ai parlé, je ne me cachais pas quelque part dans l’obscurité de la terre ; je n’ai pas dit aux descendants de Jacob : cherchez-moi dans le vide ! » (Is 45, 19). Il ne se cache pas, il veut se faire connaître !