Jésus disait à ceux des Juifs qui croyaient en lui : « Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; alors vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. » Ils lui répliquèrent : « Nous sommes la descendance d’Abraham, et nous n’avons jamais été les esclaves de personne. Comment peux-tu dire : “Vous deviendrez libres” ? »
Jésus leur répondit : « Amen, amen, je vous le dis : qui commet le péché est esclave du péché. L’esclave ne demeure pas pour toujours dans la maison ; le fils, lui, y demeure pour toujours. Si donc le Fils vous rend libres, réellement vous serez libres. Je sais bien que vous êtes la descendance d’Abraham, et pourtant vous cherchez à me tuer, parce que ma parole ne trouve pas sa place en vous. Je dis ce que moi, j’ai vu auprès de mon Père, et vous aussi, vous faites ce que vous avez entendu chez votre père. »
Ils lui répliquèrent : « Notre père, c’est Abraham. » Jésus leur dit : « Si vous étiez les enfants d’Abraham, vous feriez les œuvres d’Abraham. Mais maintenant, vous cherchez à me tuer, moi, un homme qui vous ai dit la vérité que j’ai entendue de Dieu. Cela, Abraham ne l’a pas fait. Vous, vous faites les œuvres de votre père. » Ils lui dirent : « Nous ne sommes pas nés de la prostitution ! Nous n’avons qu’un seul Père : c’est Dieu. » Jésus leur dit : « Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car moi, c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens. Je ne suis pas venu de moi-même ; c’est lui qui m’a envoyé.
Seigneur, je crois en toi. Je veux te connaître vraiment et être libre. Montre-moi ce qui me rend encore esclave et délivre-moi.
1. Jésus nous demande d’être fidèles à sa parole pour trouver la vraie liberté. Sa parole, en résumé, c’est : « Aimer Dieu par-dessus tout et notre prochain comme nous-mêmes». Il n’invente rien. Par sa parole, il rend témoignage au Père et nous montre le chemin de la liberté. Il n’est pas centré sur lui-même, mais sur l’autre.
2. Nous sommes chrétiens. Nous croyons en lui. Mais sommes-nous déjà libres, ou encore esclaves ? Il y a une façon simple pour en juger. Il suffit de prendre le temps d’examiner ce qui motive chacune de nos actions. Ainsi nous verrons si nous sommes encore esclaves de l’orgueil, la vanité, l’égoïsme, la paresse, etc. ou bien si nos actions sont motivées par l’amour pour les autres.
3. Parfois l’on peut avoir l’impression que se donner aux autres nous rend esclaves des autres ; que souffrir pour les autres est une drôle de façon d’être libres. C’est parce que nous manquons de pratique dans l’amour vrai. Les actes d’amour ne peuvent pas faire souffrir. Sinon c’est que nous sommes encore centrés sur nous-mêmes, sur ce que nous perdons ou sacrifions. Alors que nous devrions nous centrer sur l’autre, sur ce qu’il reçoit et le rend heureux.