Jésus parlait à ses disciples de sa venue : « Tenez-vous sur vos gardes, de crainte que votre cœur ne s'alourdisse dans la débauche, l'ivrognerie et les soucis de la vie, et que ce jour-là ne tombe sur vous à l'improviste. Comme un filet, il s'abattra sur tous les hommes de la terre. Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous serez jugés dignes d'échapper à tout ce qui doit arriver, et de paraître debout devant le Fils de l'homme. »
Seigneur, Tu es mon seul Sauveur. En Toi je mets ma confiance, je sais que Tu ne m’abandonneras jamais. Je crois que Tu es ma seule espérance.
1. Ce samedi est le dernier jour de l’année liturgique. Demain commence en effet une nouvelle année liturgique, avec le premier dimanche de l’Avent. Temps de préparation à la fête de Noël, qui marque le début de chaque nouvelle année liturgique. Ces quelques lignes de l’Evangile peuvent se lire dans ce contexte : c’est la fin d’une année, mais pas la fin de notre pèlerinage sur la terre ; l’Eglise nous offre donc ce passage comme une dernière recommandation, comme les derniers conseils que l’on donnerait à des voyageurs, qui s’embarquent pour un long périple.
2. Et que nous dit Jésus ? « Tenez-vous sur vos gardes, de crainte que votre cœur ne s’alourdisse ». Personne n’est à l’abri de la débauche et de l’ivrognerie, comme dit Jésus. La vie à la suite de Jésus est un combat de tous les jours. Un combat qui, la plupart du temps, ne consiste pas dans de grandes et glorieuses batailles, mais dans de petites luttes quotidiennes, pour rester fidèle, pour que ce soit l’amour qui ait toujours la première place dans notre vie, et non l’égoïsme.
3. Nous faisons tous l’expérience des jours, des semaines, des mois qui passent, des activités qui se succèdent les unes aux autres, des joies et des souffrances… Et en y regardant bien, nous pouvons voir qu’il est facile de nous laisser entraîner dans ce rythme, et de penser, inconsciemment, que cela durera pour toujours. De cela aussi Jésus nous met en garde, « pour éviter que ce jour ne tombe sur vous à l’improviste ». Il ne nous faut jamais croire que nous sommes installés sur cette terre pour toujours. Nous ne sommes que des pèlerins, en attente de ce jour béni au cours duquel notre Seigneur viendra nous chercher, pour nous emmener dans notre véritable patrie.