Alors Jésus revient à la maison, où de nouveau la foule se rassemble, si bien qu’il n’était même pas possible de manger. Les gens de chez lui, l’apprenant, vinrent pour se saisir de lui, car ils affirmaient : « Il a perdu la tête. »
Viens, Esprit-Saint, allume en moi le feu de ton amour. Viens prier en moi s’il te plaît.
1. « Il revient à la maison » après avoir choisi les Douze, c’est-à-dire les disciples qui allaient partager ton intimité, vivre avec toi. Jésus, tu les amènes « à la maison ». De tous les endroits de la terre, tu as choisi un village pauvre d’Israël pour y habiter. Et je ne crois pas que ta maison ait eu le moindre luxe ! Et maintenant, Seigneur, quel est ce lieu où tu te sens chez toi ? Est-ce dans mon cœur ? Tu es né dans une étable, cela me donne de l’espoir, car si j’ai l’impression que mon cœur n’est pas digne, tu le choisis quand même ! Comment puis-je t’y recevoir avec amour, qu’aimerais-tu voir dans mon cœur, dans ta maison ?
2. « La foule se rassemble ».
Cela m’interpelle que les foules se réunissent autour de toi. Tu es celui qui nous unit. Tu nous invites à vivre en communion les uns avec les autres, même si c’est l’un de mes plus grands défis ! L’Église est là où nous nous rassemblons, nous qui croyons en toi, nous qui voulons te suivre, t’écouter. Mais comme c’est difficile de ne pas « pousser son voisin » ! Souvent je cherche à faire mon bout de chemin tout seul, sans l’aide ou le conseil des autres ; ou je me renferme sur moi-même sans m’ouvrir aux autres ou à ton enseignement à travers les textes du magistère, par exemple. « Nous ne sommes pas isolés, mais nous sommes peuple de Dieu : c’est cela l’Église ! » (Audience générale du pape François le 26 juin 2013) Seigneur, quels pas souhaites-tu que je fasse pour être plus uni à toi, aux autres, à l’Église ?
3. « Les siens affirmaient : ‘Il a perdu la tête’ ».
Comme cela a dû être dur pour toi, Jésus, d’entendre ces paroles ; ta propre famille te prend pour un fou ! Tu n’es pas compris par tes proches. Moi cela m’arrive parfois et j’ai du mal à croire que tu sois passé par cette situation ! Pourtant, je sais que tu as voulu être semblable à nous en toutes choses, pour mieux nous accompagner (« Il a dû devenir en tout semblable à ses frères (…) Car du fait qu'il a lui-même souffert par l'épreuve, il est capable de venir en aide à ceux qui sont éprouvés » Hb 2, 17-18). Merci de venir dans ma vie quotidienne, dans ma maison, dans mes situations, dans mes souffrances et mes joies, pour me faire partager ta vie, ta maison, tes souffrances qui mènent à la joie sans fin.