Amen, amen, je vous le dis : vous allez pleurer et vous lamenter, tandis que le monde se réjouira ; vous serez dans la peine, mais votre peine se changera en joie.
La femme qui enfante est dans la peine parce que son heure est arrivée. Mais, quand l’enfant est né, elle ne se souvient plus de sa souffrance, tout heureuse qu’un être humain soit venu au monde.
Vous aussi, maintenant, vous êtes dans la peine, mais je vous reverrai, et votre cœur se réjouira ; et votre joie, personne ne vous l’enlèvera.
En ce jour-là, vous ne me poserez plus de questions.
Seigneur, nous sommes à la fin du temps pascal. Dans quelques jours, ce sera la fête de la Pentecôte. Je veux me préparer pour accueillir l’Esprit Saint dans ma vie et laisser mon cœur se réjouir de sa présence.
1. Les contrastes de la vie : ce passage de l’Évangile nous montre une réalité de la vie. Parfois, nous marchons dans la tristesse, alors qu’autour de nous il y a de la joie. Nous sommes dans la peine parce que, pour donner la vie, il faut traverser des choses difficiles comme celles de la femme qui enfante et à laquelle Jésus nous compare. Cependant, Jésus nous donne une clé : « Quand l’enfant est né, elle ne se souvient plus de sa souffrance, tout heureuse qu’un être humain soit venu au monde ». Il est important pour nous d’avoir les yeux fixés non pas sur le sacrifice, mais plutôt sur « le sens » de ce sacrifice. Quand le regard est porté sur le miracle d’un enfant mis au monde, alors on oublie la souffrance de l’accouchement. Celle-ci passe à un second plan. Sachant cela par avance, nous avons tout de même besoin d’une aide plus grande, qui nous permette de vivre avec cette sagesse. D’où vient-elle ?
2. Jésus nous fait une promesse. Quelques versets avant notre récit, Jésus a promis à ses disciples de leur envoyer l’Esprit Saint. Quel est le rapport avec notre passage ? « Je vous reverrai, et votre cœur se réjouira ; et votre joie, personne ne vous l’enlèvera. En ce jour-là, vous ne me poserez plus de questions ». Nous savons qu’après sa mort, Jésus est ressuscité et s’est manifesté à ses disciples de différentes façons, à chacun selon sa personnalité et ses besoins. Toutes les rencontres avec Jésus ressuscité que nous avons contemplé pendant le temps de Pâques ont réchauffé nos cœurs, mais si Jésus allait partir de nouveau, comment peut-il assurer ses disciples que personne ne leur enlèvera plus leur joie ? Parce que Jésus savait déjà qu’il allait leur envoyer l’Esprit Saint, dont un des fruits est, précisément, la joie !
Puis-je dire que je vis dans la joie ? Même au milieu des difficultés de la vie puis-je reconnaître la présence de Jésus auprès de moi ? Est-ce que je trouve les réponses à mes questions auprès de Lui ?